Geoglifos de Pintos, La Tirana,Pica et Matila
Géoglifos de Pintados
Dans la même journée que la viste d'Humberstone ,nous avons eu l'occasion de visiter les "géoglifos de Pintados" , en plein "salar de Pintados".
C'est ici que plus de 137 figures couvrant les versants de plusieurs collines sont visbles de la plaine.
D'Antofogasta à arica , près de 760 sites de geoglifos ont été recencés, celui de Pintados est le plus important du Chili en nombre de figures.
Elles dateraient de 1000 à 1400 après JC et son regroupées par thèmes: animaux,représentations humaines, oiseaux, dessins abstraitscercles et flèches.Les effegies humaines évoquent des scènes de la vie quotidienne, chassess en canoê et femmes enfantant.
Ces enigmatiques geoglyphes auraient fait office de panneaux pour les populations nomades, signalant les routes de commerces et les points de rencontre, indiquant la présence d'eau, révelant un symbolisme religieux.
La Tirana
C'est un petit village de moins de 500 habitants , en général déserté et d'un intérêt limité.
Et soudain......chaque année du 12 au 18 juillet, on y retrouve plus de 250 000 personnes....
C'est la fête de la Tirana , en hommage à la Virgen del carmen.
Une centaine de confrérie venues de tous les coins du Nord y participent, revêtues de masques et de vêtements colorées.Elles dansent pendant 6 jours, accompagées de musiciens jouant des instruments traditionnels.
Ces danses proviendraient de rites cérémoniaux remontant aux temps des Incas et ayant intégré plus tard l'influence catholique.
Les oasis de Pica et Matilla
Voici deux petits villages oasis, ou les familles d'Iquique , à seulement 114 klm débarquent le week end pour passer l'été.
Perché à 1235 mètres d'altitude, ces villages sont entourés de véritables vergers
regorgeant de goyaves, d'orangers, de mangues, pamplemousses,maracujas, ananas, melons, fraises et citrons.
Ce dernier , le limon de Pica, est réputé dans tout le Chili et c'est l'ingrédient obligatoire de tout bon pisco sour qui se respecte.
En semaine c'est très tranquille et le particularisme de cette région c'est qu'il y a un microclimat doux et ensoleillé, des fruits tropicaux succulents à portée de main et de l'eau thermale pour y faire trempette.
Bon ce jour là , on a laissé les Chilien se baigner tranquillement........
Les premieres traces d'occupation humaine remonteraint ici à 6000 ans avant JC.Au XVI siecle, les Espagnols construisent églises
de l'intérieur( comme d'habitude)
et pressoirs(celui-ci est d'époque espagnol) à vin, alors principale ressource du coin.
Dès le début du XVIII siecle , la mine d'argent de Huantajaya , proche d'Iquique, apporte la richesse aux familles locales.
Et puis , quand l'industrie du salpêtre transforme à son tour la région, les deux oasis produisent desfruits pour les "saliteras"et deviennent le lieu de repos pour les "barons" du nitrate.
L'oasis fût l'unique approvisionnement en eau d'Iquique pendant le boom du nitrate.
Le précieux liquide parcourait 119 klm de tuyaux pour alimenter la ville.
Voila , fin de la visite...toutefois un petit rafraichissement avant de rentrer, avec un mote conhuesillo, typique des Andes.
C'est une boisson traditionnelle à base de pêche réhydratées dans leur nectar et de grains d'orge, que Monique a beaucoup aimé.....
Et nous sommes rentré tranquillement , avec une tempête de sable.....ici comme dans beaucoup de désert c'est très fréquent.
Hasta Luego.....